Le M1 Garand est un fusil
semi-automatique qui fonctionne par emprunt de gaz : le recul de la
culasse pour le rechargement de la cartouche suivante se fait tout seul.
Comme sur toute arme semi-automatique la culasse n'est donc pas verrouillée totalement.
Comme sur toute arme semi-automatique la culasse n'est donc pas verrouillée totalement.
En conséquence, si les 2 épais tenons
de part et d'autre de la culasse ne maintiennent pas à 100% celle-ci au
contact de la chambre, le départ du coup peut entraîner une explosion de la
charge vers l'arrière, détruisant au passage la culasse, le bois et le tireur
!!!
Il est INDISPENSABLE de s'assurer que
la munition est bien chambrée, c'est à dire que la culasse est bien
verrouillée, voir ci-dessous.
Si ce n'est pas le cas, la cause peut être variable, il faut alors impérativement ouvrir la culasse, (en évitant de presser la queue de détente !) éjecter le clip, retirer la
cartouche pour un examen minutieux.
Attention aussi lors du rechargement :
une amorce mal enfoncée dans l'étui peut entraîner un départ du coup prématuré,
et la même explosion de la charge vers l'arrière...
Conçu pour tirer une munition chargée
"ras la gueule" le canon du
M1 Garand est robuste en proportion, mais à condition qu'il soit en parfait
état, voire neuf, ce qui était le cas des armes des Gis envoyés au combat, et
qu'il chambre des munitions stables, identiques, et soit enfin soumis à une maintenance
rigoureuse : les services de l'armée fournissaient ce suivi indispensable.
Ci-dessous une cartouche de 1942. Fendue à l'épaulement il a été facile de l'ouvrir pour observer les paillettes de poudre, cylindriques, qui envahissent la totalité de l'étui pour une puissance de tir maximale.
Pour le TAR et donc la collection d'une
arme ancienne l'on devra tout d'abord, par simple précaution, ne tirer que des
munitions d'excellente qualité si elles sont manufacturées, ou parfaitement
rechargées, avec le plus grand soin afin d'éviter tout incident.
Il est communément admis qu'une
munition utilisée pour le tir sportif n'a pas besoin de recevoir une charge de
poudre supérieure à plus ou moins 3,10 grammes.
En effet, la courbe du tir jusqu'à 600 mètres (et plus) n'en sera pas diminuée, la sécurité sera renforcée car l'arme est ancienne,
cela évitera de trop "fatiguer" le canon, et enfin, permettra de
bonnes économies.
Inutile de préciser aussi que la munition
pour le tir sportif a pour seule utilité d'atteindre la cible avec précision et
non de percer un blindage ou autres dommages à des personnels...
Pour apprendre à approvisionner l'arme,
à actionner la culasse et à éjecter le clip en cas d'incident, il est très
utile d'avoir un clip de cartouches inertes d'entraînement.
Les meilleurs résultats au tir se font
avec des cartouches que l'on recharge soi-même.
Le niveau d'implication du tireur est alors décuplé, sa motivation est à son maximum, et la qualité des résultats renforce le rapport intime que l'on a avec son arme, on contrôle l'ensemble de la chaîne.
Un des meilleurs ouvrages sur le rechargement est le "René Malfatti".
Notons qu'un étui ne peut servir plus de 3 ou 4 fois maximum et qu'il est important de contrôler d'éventuelles déformations après le tir : bourrelet suspect, début de fissure au collet, etc. dans ce cas l'étui est à jeter d'urgence.
La cartouche de30.06 a été mise au point
au début du XXe siècle par l'industrie américaine pour chambrer le fusil
Springfield 1903 puis le M1 Garand. Ses performances se sont avérées
excellentes, elles le sont toujours y compris pour le tir sportif.
Le niveau d'implication du tireur est alors décuplé, sa motivation est à son maximum, et la qualité des résultats renforce le rapport intime que l'on a avec son arme, on contrôle l'ensemble de la chaîne.
Un des meilleurs ouvrages sur le rechargement est le "René Malfatti".
Notons qu'un étui ne peut servir plus de 3 ou 4 fois maximum et qu'il est important de contrôler d'éventuelles déformations après le tir : bourrelet suspect, début de fissure au collet, etc. dans ce cas l'étui est à jeter d'urgence.
La cartouche de
Notons que si l'OTAN a adopté dans les années 1970 le
calibre 5,56 mm
pour tous les fusils d'assaut modernes, on est revenu il y a peu à l'usage de
la cartouche de 7,62 mm
pour chambrer certains fusils de tir longue distance à usage militaire.
Ci-dessous un aperçu de différentes
cartouches militaires de la seconde guerre mondiale. Elles portent le marquage du
fabricant et l'année de production. On remarque le parfait sertissage de
l'amorce.
Viennent ensuite des cartouches
françaises, donc postérieures à 1945, sur lesquelles on remarquera l'indication du calibre
en 7,62 mm
et la différence de fabrication...